Je viens de réaliser que t'es presque adulte.

Saï : Et ?

Tu maîtrises toujours pas, j'ai jamais vu ça...

Saï : Tu crois que je bugue ?

Non, je crois que c'est ton trait ''absent-minded''... mais même avec ça, j'ai jamais vu aussi long. T'es virtuose, ça devrait contre-balancer.

Saï : Rassurant.

Après t'as des horaires de dingues, des concerts à donner et, avant, pas mal de fleurs à ramasser... je sais pas, ça a sûrement pas aidé, mais j'ai quand même jamais vu ça - surtout que j'ai fait exactement comme ça dans ton autre partie. Bref, on verra !

Saï : ... ouai, je vais dormir.

Cette chambre est trop belle. JE VEUX LA MÊME.

Saï : ...

Bonne nuit !

Saï : ...

... t'es chiant.

Pourquoi Gebriel se lève toujours en premier ? Je peux pas lui parler, juste le regarder bouffer, nourrir les poules et prendre leurs oeufs, essayer de jouer avec les poussins - qui sont toujours poussins, d'ailleurs, encore un bug -, prendre une douche, s'habiller pour partir au travail, jouer un peu aux échecs et puis, enfin, aller au travail.

Il est chiant. On aurait dû tester avant de te faire tomber amoureux !

Saï : Tu comptes me laisser dormir mon quota d'heures, un jour ?

No way, poto.

Saï : Et c'est moi qu'est chiant...

T'es moi !

Saï : Malheureusement.

... sinon, ton chéri stupide a trouvé un oeuf-je-sais-pas-trop-comment qui vaut 1500 simflouz dont on a vraiment besoin.

Saï : Il est pas stupide !

Bien sûr que si. Viens jouer avec les poussins, maintenant.

Saï : Je... vois pas le rapport ?

Juste pour tester quelque chose.

Saï : Attends, je joue de la guitare.

Grumpf.

 

T'as vu comment c'est trop beau ?

Saï : Oui, oui.

... je peux tout raser et te faire dormir dehors, aussi.

Saï : ... c'est ma-gni-fique, t'as fait de l'ex-cel-lent boulot !

Tu peux toujours courir pour que je l'agrandisse, mon pote...

Saï : Je taffe, là ! Va voir Gebriel, si je t'énerve tant que ça.

Spoiler : ton copain nettoie les lits, maintenant.

... et il se fait mater par un autre gars. Je veux dire, pas du tout discrètement.

Saï : Pardon ?

J'ai pas dit qu'il lui retournait l'attention...

Saï : Non, mais c'est le mien !

T'es chou.

J'ai déjà dit que j'adorais vos moments en tête à tête ?

Saï : ...

Attends, je lève le volume. Monsieur roux, tu m'entends ?

Saï : ... « tu veux me buter les tympans ? »

J'aime le concept. Mais pourquoi il m'entend paaas ?

Saï : « Je sais paaas »

Ah-ah.

T'abandonnes ton chéri ?

Saï : Il est rentré depuis un bail...

... ah bon ? Faut que j'arrête de partir bouffer sans prévenir, moi.

Saï : Et je vais bosser.

Bien, bon concert... Et tombe !

Saï : Rêve pas trop.

 

BONJOUR LES TOURNESOLS.

... non, c'est pas ça ? Voici Gebriel jouant aux échecs dans le noir. Rien d'intéressant.

Saï : ...

Chargez le défibrillateur, on est en train de le perdre !

Saï : Ah-ah.

Alors, ça fait quoi d'être lead guitarist ?

... wait. Je sais déjà, ça te sert à rien de répondre.

Saï : Grisant, génial, indescriptible. Putain.

Oui hein ?

Gebriel : Alors, ta journ-woooh, en quelle honneur ?

Saï : « En l'honneur que je t'aime »

Gebriel : Qu-

Saï : « Et que c'est fort possible qu'on ait oublié de tester le lit »

Gebriel : Oh.

Gebriel a enfin une tenue de travail. Rose. J'aime pas le rose. J'ai rien contre les mecs qui portent du rose - c'est pas réservé aux filles, hein -, mais j'aime pas le rose. Je veux dire, vraiment pas. C'est viscérale, j'y peux rien ~

Saï : En vrai, tu te cherches juste une raison de le détester.

C'est fort possible.

Saï : Arrête ça.

Juste parce que tu me l'as demandé, j'en ferai rien.

Saï : Sale gosse. Je vais mettre les oeufs en pots. Ou peu importe comment on dit.

Tu te décides enfin à tester ?

Saï : Juste à tester.

Et ?

Saï : Ça nous occupera jamais assez longtemps, quand on aura plus rien à faire, ça nous prend qu'une demie-heure.

Ah. Bon...

Màj 13

Màj 15