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Jour 15
Ninüm Sgon
Aujourd'hui, ce n'est pas les cordes torturées du violon qui m'ont réveillé, mais la sonnette. Si tôt, alors que la journée commence à peine. J'allais virer notre visiteur sans quelconque détour, mais je me suis arrêté en voyant le visage reconnaissable - et si je n'avais pas le double de son âge, je m'autoriserais à dire qu'elle est tout simplement magnifique - de Tomate, souriant innocemment à qui veut bien la regarder. Même si je doute que les garçons de seize, dix-sept ans ne regardent véritablement ses lèvres sans détourner les yeux vers son décolleté...
Elles me diraient quoi, Yann et Estelle, si je faisais disparaître ce petit sourire en ne l'acceptant pas chez moi - ou encore en lui disant d'aller se rhabiller ?
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