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Par Saiane le 10 Avril 2018 à 11:37
Hellooo ! À qui parles-tu, cher Saï ?
... vu que tu réponds pas et que j'entends une voix parler toute seule, j'imagine que c'est le monsieur roux. Je sais toujours pas son nom, d'ailleurs. Et pourquoi il t'a pas envoyé un texto, s'il croit que t'es muet ? C'est bête, un peu...
Saï : Gebriel.
Quoi ?
Saï : Le roux. Il s'appelle Gebriel.
Oh. Mais ça répond pas à pourquoi il t'a pas envoyé un texto.
Saï : Parce que ?
Magnifique. Et qu'est-ce qu'il voulait ?
Saï : Me demander si je voulais bien le rejoindre au festival d'automne.
Bien, tu t'y trouves déjà.
Bon, j'imagine que du coup tu me répondras plus...
Saï : ...
Voilà, qu'est-ce que je disais. Va bien falloir lui dire à un moment donné, quand même. Un jour tu laisseras échapper un mot et il va juste t'en vouloir à mort.
Gebriel : Ça va, je suis pas en retard ? Ou c'est toi qui est en avance ? Ou t'étais déjà là ? Ta citrouille est trop mignonne ! Tu comptes te faire une nouvelle colo bientôt ?
Ouhla, je compte pas faire de colo avant un petit temps, moi, on est un peu à sec ici aussi...
Saï : ...
Mec, sors ton téléphone.
Saï : « Je sais pas du tout quelle couleur faire »
Gebriel : Fais du rose ?
Saï : « S'il y a bien une couleur que je déteste, c'est le rose. J'aimerais bien refaire du vert, quand même... on verra en temps et lieu, je suis pas pressé »
Gebriel : Un mélange des deux ?
Rêve pas trop, je compte faire du bleu électrique...
Bande de gamins, qu'est-ce que vous faites ? Vous jouez ta prochaine couleur à roche-papier-ciseaux ?
... wait, je suis bête, c'est comme ça que les Sims se socialisent. Continuez, jeunes gens.
Gebriel : Je parie que j'attrape plus de pommes que toi !
Évidemment, on fait de l'asthme... faut préciser ce genre de trucs, Saï, les gens pensent pas forcément à demander !
Gebriel : Ah bah c'est génial, ça... pourquoi y'a que deux pommes ?
Parce que les graphiques de mon nouvel ordi bugue, alors que c'est exactement la même carte et la même marque que l'autre...
Gebriel : Bon, le premier qui en attrape une à gagner !
Ahah, Simself power !
... tu pourrais la manger ou la garder, au moins. Et arrête de grogner, je t'ai rien fait.
Gebriel : Même pas foutu d'attraper de l'eau ! Plus nul tu fais pas. Arrête de rire, c'est pas drôle ! J'te boude.
Saï : « Gros gamin »
Gebriel : Non, c'est pas vrai, non, arrête de rire !
Je note quand même que tu prends la peine d'imiter un rire de muet... ça va aller jusque où ?
Gebriel : T'as vu, iels ont terminé leur maison d'Halloween !
Saï : « Tu veux dire, ce truc pour les bébés ? »
Gebriel : Iels y ont mis les formes, je te dis !
Saï : « Bien sûr. Les voix dégueulasses enregistrées, les mains recouvertes d'un truc gluant qui t'attrapent la cheville, les monstres en carton... »
Gebriel : ... oui, bon, c'est fun quand même ! Tu veux y faire un tour ? C'est une tradition !
Saï : « En fait, il faut que je parte, je travaille demain »
Gebriel : Oh. Ben à une autre fois, hein
C'est trop mignon, t'es tout timide.
Gebriel : Rentre bien. Et fais gaffe sur les routes, iels ont prévu de la neige.
J'avais jamais fait attention, mais il est grave mignon.
Saï : T'es pas objectif, il est roux.
Certes. Mais même sans ça, il est quand même vachement beau.
Saï : T'es toujours pas objectif.
... tais-toi et rentre.
Ce sourire.
Saï : C'est normal ?
De quoi parles-tu, petit Saï ? Vas-y, dis-moi tout, je t'écoute.
Saï : Que je me retrouve à sourire comme un idiot alors que ça fait que quelques jours qu'on se côtoie. C'est normal ?
Les émotions ? Tout à fait ! Tout est plus rapide ici. Tu trouves ça étrange parce que t'es pas né ici. Et puis, si ça peut te rassurer, ça fait une saison complète, donc à peu près trois mois réels...
Saï : Donc c'est normal si j'ai déjà envie de le revoir ?
C'est bien, t'as tout compris. T'en fais pas, tout va s'imbriquer tranquille dans les jours qui viennent.
Espèce d'impoli, on texte pas en pleine discussion avec quelqu'un !
Saï : Mais Gebriel m'a envoyé un texto !
Ah. Mais quand même. Ça dit quoi ?
Saï : Il m'invite quelque part, demain. Je fais quoi ?
Si tu veux y aller, tu dis oui, sinon, bien... tu lui fous un râteau.
Saï : J'ai un rencard ! Hé, j'ai un rencaaard !
T'es chou. Mais demain tu bosses, rappelle-toi.
Saï : C'est quelques heures avant le travail, en fait. Faut que j'aille dormir tout de suite, du coup.
Hum. Bonne nuit, écoute.
Tu prends le temps de manger ? Qu'est-ce qui te fait dire qu'il t'emmène pas petit-déjeuner tranquille ?
Saï : Je mangerai moins, c'est tout. J'avais faim, je vais pas me priver de nourriture.
... certes.
Saï : T'as pas autre chose à faire que de me regarder bouffer ?
Non, t'es tout seul dans le foyer...
Commence pas ça, sinon ça va pas le faire. Depuis quand on en a quelque chose à foutre de ce que les gens pensent de notre apparence ?
Saï : Dis, si tout va plus vite ici, il faut faire un effort, pour un premier rendez-vous ?
Euh... change de jean, déjà. Après, ça va, tu vas pas te mettre en complet...
Saï : Hum. Je vais juste y aller comme ça.
À ta guise.
Ce serait quand même vachement plus sympa si tout s'était installé comme il faut... saleté de jeu !
Saï : Tu permets ?
Oui, oui...
10 commentaires -
Par Saiane le 13 Avril 2018 à 07:43
Gebriel : Bon... je croyais que c'était ouvert.
Saï : « C'est pas grave, tu sais, c'est sympa quand même »
Gebriel : Mais je voulais que tu goûtes leurs viennoiseries !... on va en chiper ?
Quoi ? Mais y'a sûrement un système d'alarme !
Saï : « Et si on se fait attraper ? »
Gebriel : T'inquiète.
Mais sérieusement...
Tu l'as lâché ? T'avais trop peur de te faire attraper ?
Saï : T'es à la bourre, j'ai été au travail entre temps, j'ai dormi, mangé, fais ma petite routine du matin... on est le lendemain !
Ah. Je peux pas aller manger sans te retrouver là où je t'avais laissé...
Saï : Exactement.
Saleté.
Saï : C'est parce que tu m'aimes que tu m'as acheté une contrebasse et un synthé ?
Si je t'aimais, je t'aurais acheté un vrai piano, pas ce truc...
Saï : Avoue-leee. Allez avoue !
... t'es moi. Et je ne me déteste pas, donc forcément je t'aime bien.
Saï : Héhé.
Le car est là, prends-le au lieu de te vanter qu'une petite voix dans ta tête t'aime bien...
Saï : Tu sais, ce sentiment, quand tout le monde te regarde, que t'es super mal à l'aise, mais que dès que tu te mets à gratter ta guitare, tu vas mieux ?
Tout à fait. On appelle ça le syndrome des feux du projecteur. Ou la piqûre, peu importe. T'as percé, du coup ?
Saï : J'suis juste en remplacement, en fait.
... c'est possible, ça ?
Saï : Apparemment.
Arrête de faire ça ! Gebriel ou pas !
Saï : Mais il m'a demandé comment ma journée s'était passée...
Grumpf.
... wait, j'ai pas demandé comment votre rencard s'était déroulé. Vous vous êtes embrassé ?
Saï : Non. Pas au premier rendez-vous ! Mais je lui ai fait un câlin, il a eu l'air de bien réagir...
Ici on fait pas comme ça... il va croire qu'il te plaît pas...
Saï : Mais il me plaît !
Alors va l'embrasser. Et tout de suite !
Saï : Ça peut pas attendre demain ?
Tu peux pas faire genre et te mettre à courir vers ton chéri, comme dans les films ?
Saï : Mec, il neige, je vais pas piquer un sprint jusque chez lui.
... ah mais oui, j'avais même pas remarqué !
Saï : C'est assez évident, quand même...
J'étais trop occupé à attendre que tu sortes du théâtre, tu vois...
Saï : Mais bien sûr.
Ah, si, si !
Saï : C'est ça. Pendant que tu racontes tes conneries, je vais rentrer.
Saï : Wait, s'il neige, ça veut dire qu'on est pas dans un pays de l'Australie ?
T'es long à la détente, un peu.
Saï : Mais je vais perdre mon acceeent !
... mais ça existe même pas, un accent, ici.
Saï : ... sérieusement ?
Oui, oui. Après, si ça peut te faire plaisir, tu peux faire comme si c'était... Sydney, Adelaide, Melbourne, ce que tu veux.
Même si c'est tout sauf logique... on voit plus le toit... normalement, t'aurais droit à un Noël vert. Après, je peux désactiver la neige, si ça peut te faire plaisir, personne va rien remarquer.
Saï : Mais c'est beau la neige...
Alors te plains pas qu'on est pas en Australie.
Saï : Mais Aussie !
Je sais qu'on est Aussie...
Saï : Hum. Fais ce que tu veux.
Et toi va dormir.
Mais c'est quand même trop beau, avec le lever du soleil et tout...
Saï : Ça t'arrive de dire ''bon matin'' ?
Tu rêves, là, mon pote.
Saï : Hum. J'vais jouer de la guitare, j'ai rien de mieux à faire.
T'aimes bien la neige, Cutie ?
Saï : J'arrive toujours pas à réaliser que tu lui as donné un nom...
Tu veux que je l'appelle ''tournesol absolument pas réaliste'', quand je lui parle ?
Saï : Personne t'a demandé de lui parler, hein.
Mais regarde comment il est trop mignon !
Saï : ...
Ça va, tu t'améliores.
Saï : Rien de plus constructif à dire ?
... non. Ah, si ! Ça fait un bail que t'as dépassé le niveau qui te permet de jouer pour des pourboires, faudrait t'y mettre !
Saï : Dans la neige ? Je vais perdre mon temps, y'aura personne.
Oui, bon... c'est quand même de l'argent sur lequel on cracherait pas...
Saï : En même temps, si tu consentais à me construire une maison...
Mais ça va, t'avances ! Et puis, en même temps, ça te motive à bosser !
Saï : Bosser, bosser, bosser...
...
Saï : Quoi ?
T'es resté là toute la journée ?
Saï : Peut-être. Je vois que t'as encore claqué mon fric dans des lumières inutiles.
Ça coûte absolument que dalle, en fait.
Saï : ... ah.
Encore ?
Saï : Comment ça encore ? Il me souhaite une bonne nuit !
Ah, bon. Tu lui fous pas un vent, hein.
Saï : Tu sais que j'ai pas besoin de toi pour ce genre de trucs ? Ça va, c'est pas la première fois que je craque pour un mec !
Hum. Va dormir, on en reparle demain.
Quand tu te réveilleras, il n'y aura plus une seule trace de neige ~
Saï : Y'aura quoi à la place ?
De la pluie, probablement.
Saï ... ah. Bon, c'est bien aussi.
Yope ! Allez, bonne nuit.
Okay. Alors. Juste pour préciser. À partir d'ici, j'ai stoppé tout vieillissement. Les deux premières semaines (oui, oui, déjà. Il fout rien d'intéressant) sont passées beaucoup trop rapidement à mon goût, il lui reste que cinq jours de jeune adulte et j'avais l'impression de ne pas avoir assez profité de mon fondateur, alors j'ai mis pause. Je le repars à la naissance (ou plutôt création.s...) de ses enfants, normalement. Voilà :3
Sinon, dans quelques jours, je repars en Australie (je partage la nouvelle tout de suite ou pas ? *débat intérieur*) enfin de retour chez moi !. En soit, ça change rien, mais en Janvier prochain je commence des études en Arts Générales et, en parallèle, je vais (re)commencer celles de langues, spé anglais. En plus d'un travail à côté. Donc du boulot, du boulot, du boulot. Dans l'immédiat, ça change que dalle, mais voilà ~ J'ai pas masse de vie sociale, ça devrait aller :')
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Par Saiane le 20 Avril 2018 à 05:00
Ayé, on est en Australie !
Saï : Quoi ?
Non mais meurs pas pour ça, ce serait bête.
Saï : Mais t'étais sérieux ?
Ah oui ! Quand je dis que je fais quelque chose, je le fais.
Saï : Mais la neige !
... si t'es pas content, c'est pareil, de toute façon.
Saï : Grumpf.
Scoop : Saï découvre les pourboires. Attention, attention, je répète : Saï découvre les pourboires !
Saï : Hilarant.
Autant que ton septième niveau.
Saï : Huitième !
Héhé ~
Des gens ! Allez, aboulez les sous ! Je suis l'Observateur et je vous l'ordonne, stupides tas de pixels !
Saï : T'as fini ?
J'essaie de t'aider et toi tu m'envoies paître... débrouille-toi, tiens.
... saleté.
Saï : Héhé. Merciii !
Je veux pas me la ramener de trop, mais si ça arrive aux oreilles de ton chéri que tu parles aux autres gens, vous allez même pas avoir le temps de vous envoyer en l'air que ce sera terminé. Il va probablement s'en rendre compte à ce moment là, d'ailleurs...
Saï : T'inquiète, je gère.
Tu gères le mensonge. Je vois.
Saï : Fais pas comme si ça t'arrivait jamais de mentir.
J'essaie d'éviter le plus possible... j'ai pas dit que ça faisait de toi une mauvaise personne, j'ai dit que c'est ton futur copain - tente même pas de nier, ça marche pas avec moi - et qu'il a le droit de savoir que tu peux parler. Je t'ai pas dit de lui raconter tout ton jardin secret, juste de pas lui dire que t'es muet pour ensuite venir me parler comme si de rien n'était. Je sais ce que ça fait quand tes cordes vocales refusent de fonctionner sans raison particulière, alors que tu vois bien que la personne va pas te manger, mais là t'abuses, et sur tous les niveaux.
Saï : Ça va ? Tu t'amuses à me faire la leçon à tout bout de champ ?
... t'as entendu ce que j'ai dit, au moins ?
Saï : Ouai, j'vais bosser.
...
Mais tu bosses pas, aujourd'hui. Si ?
Saï : J'ai un concert, en fait.
Ahn, tu commences à percer ! C'est bien, bientôt tu ramasseras enfin les fruits de ton dur labeur, avec dix-mille simflouz le concert !
Saï : Il me reste encore trois promotions avant d'y arriver, quand même...
Certes. Bon, va te déchaîner, je t'attends.
... et fais pas comme moi : tombe pas.
Ce moment où ton jeu fait n'importe quoi... j'ai désactivé la neige et limité l'hiver à trois jours, mais y'a quand même du givre de partout... et le thermomètre est à zéro depuis deux jours...
T'es tombé ?
Saï : Non. Pourquoi ?
Parce que, moi, j'ai réussi à me planter, une fois... et même pas celui où y'avait que quelques dizaines de personnes, mais celui où la salle était pleine ! Enfin, notre cher bassiste m'a fait un croche-pied, mais c'est pareil !
Saï : ... t'es pas doué, quand même.
M'en fout, je suis tombé à genoux, j'ai pu faire comme si c'était fait exprès !
Saï : D'accord... continue de raconter ta vie, moi je vais piquer mon sprint.
Saï qui veut faire du sport ? T'es vraiment pas moi...
... menteur !
Saï : C'était une façon de parler...
Tu vas voir Gebriel ?
Saï : Exactement.
Bah enfin. Il est sacrément patient, pour t'avoir attendu aussi longtemps...
Saï : Mais je suis pas un Sim né !
Je sais. Mais t'étais long quand même.
Mec. C'est ton voisin.
Saï : Et ?
Et tu me l'as pas dit !
Saï : Alors ?
Alors tu sais tout sur moi et je sais que dalle sur toi, c'est pas juste !
Saï : ... tais-toi, je veux pas te parler par erreur.
Faudra lui dire un j-
Saï : Tais-toi, j'ai dit.
Grumpf. Tu m'énerves.
Gebriel : Saï ! Rentre, il fait froid !
Gebriel : Il est super tard, quand même ! Qu'est-ce que tu fais là ?
Saï : « C'est fort possible que j'ai un truc à te dire »
Gebriel : Ah bon ?
Saï : ...
Gebriel : Saï ?
Saï : ...
Gebriel : Hum ?
Saï : « Je te plais ? »
Gebriel : Pardon ? T'as pas plus stupide ?
Saï : « D'accord. Je me suis trompé. Désolé »
Gebriel : Quoi ? Non, c'est pas ce que je veux dire ! Évidemment que tu me plais ! C'est stupide, comme quest-
Roh purée, c'est trop mignon. Allez, faites-moi un bébé, maintenant !
... quoi ? C'est pas possible ? C'est pas grave.
Gebriel : Ça t'as pris deux saisons pour te décider ? Je suis si intimidant que ça ? Arrête de lever les yeux au ciel, c'est impoli.
Saï : « Où t'as vu que t'es intimidant ? »
Gebriel : Hé !
(bonjour de la véritable Australie, btw)
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